Peux-tu nous décrire brièvement ton parcours ?
Yvo : J’ai grandi à Chateau-d’Oex, où mes parents géraient un petit hôtel. J’ai ensuite fait des études de biologie puis j’ai pris goût à l’enseignement au cours d’un remplacement. Actuellement, je suis prof dans le secondaire. J’habite depuis dix bonnes années dans la Riviera.
Qu’est-ce qui t’a poussé à t’engager en politique et en particulier au POP ?
Yvo : Ce qui m’a éveillé à la politique est d’abord la prise de conscience très précoce de la difficulté de survie dans l’économie lorsqu’on ne possède pas de capital, par l’expérience des difficultés financières vécues par ma famille (visites de huissiers à 13ans, ça forme). Puis ensuite les crises à répétition où l’on socialise constamment les pertes et désigne les étrangers comme boucs émissaires… Enfin, la dégradation de la planète qui finit de montrer que le capitalisme prédateur nous pousse vers l’abîme. Et si c’est choisi le POP, c’est parce que c’est le seul parti qui assume son projet de changement de système économique et qui le fait passer avant d’autres projets réformistes ou sociétaux. Selon moi, on ne doit pas oublier que la cible de nos combats, ça doit être le capitalisme.
Tu entres au conseil communal d’une petite commune, en quoi penses-tu que c’est important de participer même à l’échelle locale ?
Yvo : La commune est le premier étage de gouvernement, le plus proche de nous et le moins abstrait. Même si il ne dispose (hélas) pas d’énormément de pouvoir, on y retrouve une ambiance d’assemblée populaire où l’on peut croiser des gens de notre quartier. On n y fait pas de la politique de salon. On parle de telle route à rénover, du fait de mettre des panneaux solaires sur le collège ou du taux d’imposition. Je pense que c’est essentiel d’y être présent pour un parti populaire comme le nôtre.
Quels sont les projets ou les luttes que tu aimerais mener à Corsier-sur-Vevey et dans la Riviera ?
Yvo : Il faut savoir que pour l’instant je suis pas élu, juste remplaçant. Avant de me présenter en 2021, je vais deja commencer par prendre mes marques et me familiariser avec le fonctionnement, grâce à l’accompagnement bienveillant de mes camarades du groupe PS-POP. Nous ne manquerons bien sûr pas de défendre les travailleures.ses dès que leurs intérêts sont en jeu. Dans la Riviera, je pense que nous devons avant tout nous developper et acquérir une base militante plus grande. Les projets de la section Riviera – Pays d’Enhaut est de se faire connaître, en entrant dans les conseils communaux, en lançant des pétitions (par exemple contre des projets immobiliers foireux) et en organisant un événement festif.