Avant, le traitement des déchets était financé par l’impôt (donc les plus aisés payaient plus). Mais maintenant la loi oblige les communes à prélever une taxe sur les sacs, plus une taxe de base très antisociale (par exemple 90 francs par adulte). La première peut inciter à mieux trier, mais évidemment pas la seconde. Comment limiter les dégâts sociaux à Renens dans ces conditions ? Les partis et la Municipalité se sont posé cette question, et l’ont résolue dans le bon sens, contrairement à de nombreuses autres communes vaudoises dont les citoyens se réveillent un peu tard ! Premièrement, en compensant la taxe de base par une subvention : nous recevrons une facture et une subvention qui s’annuleront l’une l’autre. Et deuxièmement en permettant de déposer les langes dans des sacs transparents non taxés, pour ménager les familles avec bébés et les personnes incontinentes. Et enfin, l’information a été importante et attractive : on a tout fait pour aider les gens à trier et donc diminuer leur facture. Résultat : Renens est un bon élève et a un taux de recyclage plus qu’honorable. Le fait qu’il y ait au Conseil et à la Municipalité des élus Fourmi rouge a joué un rôle clé dans ce résultat. De même, la présence de popistes à Lausanne ou Ecublens a aidé ces deux autres villes à trouver des solutions inventives plutôt que de mettre simplement une taxe semblable pour tous.