Nombreuses sont les personnes militant au POP qui ont fait l’expérience de la migration. Nous présentons ici le portrait de deux de nos camarades venus d’ailleurs.
Diana Marcela Martínez, sociologue, membre du comité directeur du POP Vaud. Elle a commencé à militer en Colombie, un pays où plus de 500 leaders sociaux ont été assassinés au cours des deux dernières années. Elle s’engage pour une Colombie moins inégale et plus démocratique, contre le racisme et les préjugés auprès de l’association Opre Roms, pour l’égalité des genres et pour une relation respectueuse avec l’environnement.
Pourquoi je m’engage au POP ?
« Je milite au POP, pour prendre le risque de réfléchir avec d’autres personnes et proposer des solutions à la crise économique et humanitaire à laquelle nous conduit un système comme le néolibéralisme. »
Est-ce que mon parcours migratoire a influencé mon engagement politique ?
« Nous sommes des animaux sociaux. Le contexte (les politiques, notre entourage, l’école, etc.) va toujours nous construire. Être femme, de gauche, migrante née en Colombie, ainsi que mes expériences de vie expliquent en partie mes engagements et ma vision du monde, qui est en fait toujours optimiste. »
Abdeljelil Dhahri, juriste et militant des droits de l’homme, je m’engage à la création de permanences juridiques au sein du POP Vaud. En 2013, ce camarade tunisien a décidé de prendre le chemin de l’exil vers la Suisse, suite à la liquidation de Maître Chokri Belaid par des milices islamistes extrémistes. Lui et sa famille ont subi de nombreuses menaces et du harcèlement, suite à quoi ils recevront un visa humanitaire. Adbeljelil est actif dans la section vaudoise de la ligue suisse des droits de l’homme et avec le groupe de juristes romands d’Amnesty international.
Pourquoi je m’engage au POP ?
Depuis mon arrivée en Suisse, j’ai voulu faire de l’action politique dans un parti, un outil d’intégration. C’est pour cette raison que j’ai commencé à assister aux réunions de différents partis, pour finalement intégrer le POP pour deux raisons :
– Le POP donne une importance à l’exercice des droits politiques pour les étrangers, surtout au niveau local, et contrairement aux autres partis il n’utilise pas cet argument comme façade.
– Le POP est aux côtés des marginalisés et des exclus.