Traquer les plus démunis et violer la sphère privée voilà ce que propose une loi votée par le parlement fédéral lors de la dernière session parlementaire.
Une nouvelle loi sur l’assurance vise à permettre aux assurances maladie, AVS, AI et Suva de traquer leurs assurés allant jusqu’à autoriser les enregistrements vidéos et sonores dans la sphère privée de tous les assurés sans exception. Les assureurs seront ainsi autorisés à pister les citoyens via des GPS et les suivre avec des drones. Ils pourront même payer un détective pour nous photographier jusque dans notre chambre à coucher, et suivre les faits et gestes de ceux qu’elle considère comme de potentiels fraudeurs. Pour le dire autrement, nous n’aurons plus de vie privée. La nouvelle loi sur les assurances permet des formes de surveillances intrusives qui vont au-delà de celles autorisées pour traquer les criminels. Cela donne aux compagnies d’assurances un pouvoir supérieur à celui de la police. Une nouvelle loi sur l’assurance vise à permettre aux assurances maladie, AVS, AI et Suva de traquer leurs assurés allant jusqu’à autoriser les enregistrements vidéos et sonores dans la sphère privée de tous les assurés sans exception. Les assureurs seront ainsi autorisés à pister les citoyens via des GPS et les suivre avec des drones. Ils pourront même payer un détective pour nous photographier jusque dans notre chambre à coucher, et suivre les faits et gestes de ceux qu’elle considère comme de potentiels fraudeurs. Pour le dire autrement, nous n’aurons plus de vie privée. La nouvelle loi sur les assurances permet des formes de surveillances intrusives qui vont au-delà de celles autorisées pour traquer les criminels. Cela donne aux compagnies d’assurances un pouvoir supérieur à celui de la police.
Une attaque contre le plus précaires
Les défenseurs de cette loi prétendent qu’elle est nécessaire pour traquer les fraudeurs et les tricheurs, mais selon l’office fédéral de la statistique ceux-ci ne représentent que 1% des assurés. Donc cette loi intrusive et dangereuse n’est ni plus ni moins qu’une traque aux pauvres, organisée et légalisée par l’État. Il est important de comprendre que ce sont les plus riches, les classes dominantes, les défenseurs d’un système économique ultralibéral qui ont orchestré et mis en place cette honteuse loi intrusive qui mets au banc des accusés les plus précaires. Sans compter que les coûts que va engendrer la mise en place de ce service de flicage risquent de se répercuter sur les assurés, dont les primes pourraient augmenter et les prestations baisser.
Traquons les vrais criminels
Si cette loi était réellement motivée par la volonté de favoriser les rentrées d’argent, l’État n’irait pas le chercher sur le dos des plus précaires, mais en allant s’attaquer aux vrais criminels, ceux en cols blancs. Ce sont plutôt les fraudeurs du fisc, les détenteurs d’entreprises offshore, et tous ceux qui organisent massivement les détournements de fonds que nous devrions pister 24h sur 24h. Une politique rigoureuse en matière de surveillance fiscale aurait peut-être permis de savoir comment Pascal Broulis a réussi à faire passer 15’000 francs de frais de déplacement entre Ste-Croix et Lausanne. Il est prouvé qu’un contrôleur fiscal rapporte 10 fois son salaire, donc pourquoi les parlementaires ne mettent pas plus de moyens pour des postes dédiés à cet effet et ainsi faire rentrer des sommes conséquentes dans les caisses de l’État? Peut-être parce que les majorités de droites dans les parlements sont celles qui défendent les intérêts de ceux qui seraient susceptibles d’être un jour accusés d’être un criminel en col blanc.
Soutien au référendum
Un référendum est lancé pour contrer cette immonde traque des plus démunis. Le POP, qui a toujours défendu les intérêts des classes populaires, apporte son soutien à la récolte de signatures. Pour nous, il est inadmissible de jeter la suspicion sur l’ensemble des assurés. Cette loi démontre bien le mépris qu’a la droite envers les plus précaires, alors qu’ils défendent sans vergogne les intérêts des fraudeurs en col blanc. Nous nous étions battus contre la loi sur le renseignement qui proposait la surveillance de masse, mais cette loi à l’assurance va encore plus loin dans l’intrusion de la vie privée des gens. Organisons-nous et ne la laissons pas passer. Big brother is watching you !
Christophe Grand – secrétaire cantonale du POP Vaudois
Les feuilles de signatures du référendum sont téléchargeables et imprimables sur notre site : www.popvaud.ch