Le 26 septembre 2014, la loi sur la radio et la télévision était modifiée. Alors qu’à présent, seuls celles et ceux qui possèdent un appareil de réception doivent s’acquitter de la redevance radio-télévision, la modification prévoit que cette taxe soit désormais payée par tous les ménages et les entreprises. En contrepartie, la redevance devrait être revue à la baisse.

Un référendum contre cette nouvelle loi a été lancé par l’Union suisse des arts et des métiers (USAM), la plus grande faitière des entreprises suisses. Alors qu’il est compréhensible que certain-e-s puissent regretter le passage d’une redevance d’utilisation à une taxe par ménage, indépendamment de la possession d’un appareil de réception, c’est toutefois une autre raison qui motive l’USAM dans son combat contre la nouvelle loi. Ce qui préoccupe avant tous l’USAM, c’est en effet le fait que les entreprises doivent contribuer au financement de la RTS. Sur son site, on peut lire que « les entreprises paient aujourd’hui déjà un nombre incalculable d’impôts et de taxes » et que, par conséquent, les soumettre à la redevance radio-télé n’est « ni approprié, ni défendable ».

Le PST-POP a toujours été opposé au principe de la taxe, mesure fiscale injuste qui touche de la même manière les hauts et les bas revenus. A long terme, nous sommes favorable à ce que la télévision et la radio soit financées par un impôt plutôt que par une taxe. Néanmoins, à partir du moment où c’est de toute manière la taxe qui s’impose, le PST-POP préfère que les entreprises soient également mise à contribution, comme le prévoit la nouvelle loi. C’est pourquoi nous appelons à voter oui à la LRTV le 14 juin prochain.

PST-POP