par Olivier Morratel, lettre de lecteur parue dans 24 Heures du 9 mars 2007

A quelques jours des élections cantonales vaudoises, nous considérons qu’il est intéressant d’élargir le débat, en expliquant le concept de mobilité de la ville belge d’Hasselt, qui est effectif depuis le 1er juillet 1997.

En effet cet exemple démontre, avec clarté, le bien fondé et la faisabilité de notre projet de rendre gratuit les transports publics vaudois.

Hasselt est une ville de Flandres, capitale de la province du Limbourg. Elle est un grand centre universitaire et une ville de commerces et de services. C’est une ville qui peut-être comparée à Lausanne!

En juillet 1997, Hasselt, pour faire face à une intense circulation routière et pour conserver un centre-ville vivant et convivial, a décidé d’aborder autrement la problématique de la mobilité. Le gris (le béton) devait laisser la place au vert. Elle a ainsi opté, entre autres, pour des autobus gratuits et l’amélioration du réseau d’autobus.

Les avantages de cette politique pour l’environnement et la sécurité routière sont réels. Il y a moins d’accidents et la voiture est moins souvent employée pour les déplacements en ville. Au cours d’une enquête, 16% des utilisateurs actuels de l’autobus déclarent qu’avant, ils auraient opté pour la voiture.

La nouvelle politique de mobilité d’Hasselt fait donc coup double. La ville et le centre conservent une accessibilité optimale, l’atmosphère est meilleure et nous pouvons encore ajouter que grâce à sa politique de mobilité novatrice, Hasselt peut se vanter d’être devenu le quatrième centre commercial de Belgique.