Titouan Lazeyras, 22 ans, a adhéré au POP en 2010. Militant, ancien vice-président du POP Nyon – La Côte et actuellement secrétaire de section, Titouan fait partie de la nouvelle génération du POP ! Actif sur le terrain, responsable du « POP Info Nyon – La Côte » et de l’administratif, le jeune homme est polyvalent et a à cœur de vouloir renforcer et consolider le POP dans l’ouest vaudois. Actuellement résident à Tannay, il est l’exemple parfait de l’écho du POP en dehors des grandes villes !

  • Photo_Lazeyras_Titouan

  • Qu’est ce qui a motivé ton engagement politique ?

Principalement, c’est mon entourage personnel et familial qui a motivé mon engagement politique. En effet, plusieurs membres de ma famille ont été, ou sont engagés dans des mouvements politiques ou des associations militantes ( comme par exemple le nettoyage des rives ou rivières ). Ceci m’a donné envie de me lancer moi-même en politique. De plus, j’ai toujours été relativement intéressé par la politique et je ne voulais pas rester passif face aux grands enjeux du pays. J’ai donc pris la décision de m’engager dans un parti de façon assez naturelle.

  • Pourquoi au POP ?

J’ai grandi dans une famille très à gauche, politiquement parlant, et c’était donc naturel pour moi de m’inscrire dans un parti de gauche. De plus j’ai toujours été extrêmement énervé par les injustices sociales et je voulais m’inscrire dans un parti dont la lutte contre ces injustices serait le thème principal ou, du moins, l’un des thèmes phares. Ensuite, j’ai lu le Manifeste du Parti Communiste et je me suis un peu renseigné sur les partis existants à Nyon et je me suis inscrit au POP. Parti qui, au final, m’a le plus inspiré ! Tant au niveau de son programme que de sa volonté à vouloir faire disparaitre les inégalités sociales !

  • Quelles sont les tâches que tu occupes au sein du POP Nyon – La Côte ?

Je suis actuellement le secrétaire de la section. De plus, je suis l’éditeur responsable de notre petit journal POP Info Nyon – La Côte dont le premier exemplaire vient de paraître. J’ai auparavant été le vice-président de la section ainsi que vérificateur des comptes. Bien entendu, je suis aussi très actif en tant que militant et je participe activement aux stands de la section. En outre, les campagnes de récoltes actives de signatures, que ce soit pour des référendums, initiatives ou pétitions, font partie de mes activités militantes préférées.

  • Et en dehors de la politique, que fais-tu ?

Je poursuis des études de physique à l’Université de Genève, et plus précisément en astrophysique. Je suis actuellement en 4ème année. Sinon, je joue de la flûte traversière depuis 15 ans. Sportif, je grimpe beaucoup et je fais de la montagne. En hiver je skie le plus souvent possible. J’essaie aussi de faire un peu de voile, mais c’est très occasionnel.

  • Revenons à la politique, est-ce qu’il y a des thèmes que tu tiens à défendre ?

Les thèmes auxquels je suis attaché rejoignent de très près les grands thèmes de notre parti. On retrouve, naturellement, la lutte contre l’exclusion sociale, qui est probablement l’un des thèmes qui m’a également poussé à m’engager en politique. Un thème qui me tient beaucoup à cœur également est la défense du commerce de proximité face aux grandes multinationales, d’une part pour encourager et soutenir le commerce local, et d’autre part pour lutter contre l’industrie de l’agroalimentaire qui fait des ravages dans nos assiettes! Sur un plan à nouveau plus social, la création de logements à loyers modérés et la création d’emplois sont également des sujets importants à mes yeux. Enfin, la facilitation de la pratique des sports pour les jeunes et l’encouragement à la mobilité douce viennent compléter cette liste. Je tiens également à souligner que, pour moi, la politique doit rester une politique transparente et de proximité, sinon elle entre elle-même dans la liste des choses contre lesquelles il faut lutter.

  • Ces derniers mois, le district de Nyon a perdu des emplois ou failli en perdre (ATI Stellram, Novartis, Kraft food). Qu’en penses-tu ? Est-ce que le POP a des réponses à apporter à cette spirale ?

Il est évident que le POP ne peut pas rester passif face à une telle situation. L’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiaires ou la lutte contre les forfaits fiscaux accordés aux multinationales sont des points qui nous sont chers et pour lesquels nous devons continuer de nous battre. Face aux menaces de licenciement de Novartis, je trouve que notre section n’a pas été assez active mais il faut dire que les temps étaient difficiles pour nous après les dernières élections communales, ce qui nous a beaucoup pénalisé. Pour le cas d’ATI Stellram nous avons déjà écrit un communiqué de presse et j’espère que nous continuerons à nous occuper de ce cas.

  • Merci beaucoup Titouan pour cette interview, un dernier mot ?

Contrairement à ce que disent les médias bourgeois, le POP est loin d’être mort. En effet, c’est toute une équipe de militants, jeunes et moins jeunes, qui a à cœur de relancer notre parti ainsi que nos sections ! Nous avons des idées et un programme politique à mettre en avant, surtout en ce qui concerne la lutte contre les inégalités sociales ! Mais pour pouvoir avancer sur ce domaine, je ne peux que vous inviter à ajouter votre voix à la nôtre. C’est ainsi que nous pourrons, toutes et tous ensemble, amorcer le changement ! Merci à vous pour cette interview et j’espère à très bientôt au détour d’un stand ou d’une permanence !

Propos recueillis par Larry Sarrasin